Facebook, Messenger, Whatsapp, Snapchat,  2,5 milliards de personnes à travers le monde utilisent ces applications de messagerie. Ils devraient être 3,6 milliards à l’horizon 2018, soit près de la moitié de la population mondiale.

Quels risques mais aussi quelles opportunités représentent cette révolution technologique pour les gestionnaires de crise et particulièrement les organisations humanitaires ? D’un côté, les problèmes liés à la sécurité, à la protection des données et de la vie privée.  D’un autre un formidable potentiel pour mieux gérer l’information en temps réel voire,  par exemple, affiner des évaluations. Ainsi les applications de messagerie pourraient améliorer la réponse à des besoins urgents pour les personnes victimes d’un conflit armé mais également pour les déplacées, les réfugiés ou encore les migrants.

Le CICR,  en collaboration avec The Engine Room et Block Party, vient de produire un rapport sur les utilisations actuelles et potentielles des applications de messagerie ; un rapport rédigé avec le concours de Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires et le le Programme alimentaire mondial (PAM).