Introduction

Lorsqu’éclate la guerre civile du Yémen qui opposera entre le 26 septembre 1962 et le 1er décembre 1970 les tribus royalistes de Muhammad al-Badr aux forces républicaines dirigées par le colonel Abdallah al-Sallal, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se lance dans une vaste action de secours en faveur de la population civile victime du conflit. En intervenant dans la péninsule arabique qui lui est alors presque inconnue, sa mission s’annonce d’emblée délicate. L’institution se heurte aux nombreux obstacles que représente la topographie du pays. A cause de son relief mouvementé, il est vite compliqué de se déplacer dans des régions montagneuses dénuées de voies de communication. [1] La sécheresse et la chaleur s’ajoutent aussi aux immenses difficultés rencontrées pour porter assistance à un pays dont la population vit déjà sous le seuil de pauvreté et souffre de maladies endémiques. [2] Pour faciliter le déroulement de leur mission, les délégués et le personnel médical vont s’imprégner de la culture, des traditions et des coutumes d’un pays resté pendant des siècles à l’écart du reste du monde, « [confiné] dans une intransigeante hostilité envers les civilisations étrangères ». [3] Durant plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, c’est avec des blessés, des prisonniers ou encore des combattants yéménites qu’ils « [vont partager] […] les conditions de vie d’un autre âge, les privations et, bien souvent, les souffrances ». [4]

Dans cet article, nous nous intéresserons à diverses actions menées par le CICR en faveur des blessés et des détenus yéménites pendant les années 1960. Des négociations menées pour la libération de combattants aux chaînes de fer retirées des chevilles de prisonniers, en passant par des opérations chirurgicales effectuées en plein désert, chacun de ces moments permettra de mettre en évidence toute la portée du geste humanitaire. Celui-là même qui, « au poing menaçant, […] oppose la main tendue et parvient, au cœur de la violence et du désastre, à établir un lien de confiance et de fraternité ». [5] Partant de là, nous mettrons également en avant un travail plus discret mais non moins indispensable à la réussite de toute intervention en terre étrangère. Il s’agit de la découverte d’une nouvelle culture par des acteurs humanitaires qui se retrouvent, à certains moments, spectateurs de leur propre mission. En basant notre recherche sur plusieurs extraits filmés des archives du CICR, nous verrons qu’une partie des séquences filmées se focalisent non pas sur les délégués et le personnel médical, mais sur le Yémen et sa population, avec une caméra qui n’hésite pas à s’attarder sur le visage buriné par les vents de sable d’un blessé dans l’attente de soins médicaux ou sur celui d’un combattant royaliste, fusil à l’épaule portant une « jambiya » à la ceinture. Aussi, la volonté de se familiariser avec la culture et les traditions est visible à travers ces séquences qui témoignent d’une véritable fascination pour le pays, ses paysages et ses habitants. [6]

En terre inconnue

A la suite du décès du roi du Yémen Ahmed ben Yahya, le 19 septembre 1962, son fils et prince héritier Muhammad al-Badr lui succède. Il nomme à la tête de la garde royale le colonel Abdallah al-Sallal qui avait été jusque-là son conseiller. Une semaine plus tard, souhaitant l’instauration d’une république arabe au Yémen, ce dernier dirige un coup d’Etat militaire qui résulte avec la prise du palais de Sanaa. L’imam Muhammad parvient tout de même à s’échapper et se réfugie dans le nord du pays. A la tête de plusieurs tribus guerrières, il engage la lutte contre les républicains. C’est ainsi que débute la guerre civile du Yémen qui opposera entre le 26 septembre 1962 et le 1er décembre 1970 les tribus royalistes de l’imam Muhammad al-Badr aux forces républicaines dirigées par le colonel Abdallah al-Sallal. A cause des influences extérieures qui s’exercent sur le pays, « cette guerre civile recouvre […] les caractéristiques d’un conflit international qui ne dit pas son nom ». [7] En effet, l’imam bénéficie du soutien de l’Arabie Saoudite et de plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, tandis que le colonel et ses troupes peuvent compter sur celui de l’Egypte et de l’URSS, qui fournit du matériel de guerre aux forces armées nassériennes. [8]

ACICR, P AR, Fonds André Rochat, Carte du Yémen du Nord, p. 96.

« [Le Yémen] se situe dans le sud de la péninsule d’Arabie, limité au nord par le royaume d’Arabie Saoudite, à l’est par le redoutable désert du « Rub al Khali », au sud par le protectorat britannique d’Aden et à l’ouest par la mer Rouge. » [9] Au moment où le conflit éclate, le pays est alors divisé en deux Etats : le territoire d’Aden, qui deviendra le 30 novembre 1967 la « République démocratique populaire du Yémen » après avoir accédé à l’indépendance de l’Empire britannique, et le « Royaume du Yémen » qui se retrouve donc en proie à une lutte acharnée entre royalistes et républicains. Dans cet article, nous allons volontairement laisser de côté le sud du pays et la région englobant la ville portuaire d’Aden pour nous concentrer sur la guerre civile qui déchirera le « Royaume du Yémen », aussi appelé « Yémen du Nord », pendant un peu plus de huit années.

Dès le début de son intervention, le CICR met un point d’honneur à présenter et faire reconnaître les Conventions de Genève à toutes les parties au conflit. À la mi-novembre 1962 [10], il envoie au Moyen-Orient une mission conduite par le délégué Pierre Gaillard qui prend contact au Caire avec l’ambassadeur de la république et à Amman avec celui du royaume. En décembre 1962, Jean-Maurice Rubli et Guido Pidermann, tous deux médecins du CICR, se rendent à Riyad où ils sont reçus par Fayçal, prince héritier et premier ministre d’Arabie Saoudite. Avec lui, ils discutent non seulement de l’adhésion du royaume aux Conventions de Genève (accord ratifié le 18 mai 1963), mais aussi de la création d’une Société nationale du Croissant-Rouge (validée le 8 août 1963). Ils rendent ensuite visite à l’imam al-Badr dans son quartier général, au cœur de la chaîne de montagnes de l’Asir. Le 2 janvier 1963, le chef des tribus royalistes s’engage à respecter les principes du droit international humanitaire (DIH). A peine les deux délégués-médecins de retour à Genève qu’une nouvelle mission part pour Sanaa, du côté républicain cette fois-ci. Roger du Pasquier et Joseph Gasser, deux autres délégués, rencontrent le nouveau président de la république, le colonel Abdallah al-Sallal, afin qu’il signe l’engagement de faire respecter les Conventions de Genève. Pour le CICR, il s’agit d’un premier succès important et essentiel afin d’assurer la sécurité des équipes envoyées sur place pour une intervention humanitaire qui s’annonce difficile.

Des paroles…

Trois voix pour communiquer

Jusqu’en juin 1967 et l’éclatement de la guerre israélo-arabe, dite « guerre des Six Jours », « le Yémen […] constitue la principale opération du CICR au Moyen-Orient ». [11] Parmi toute la « gamme d’activités » [12] que l’institution met en place durant son intervention, la protection des prisonniers de guerre reste l’une des plus importantes. En plus des visites aux détenus qui ont pour but de prévenir tout abus, le CICR joue un rôle de médiateur entre des belligérants prêts à discuter d’un échange. Des mois de négociation sont souvent nécessaires avant d’obtenir une libération. Ci-dessous, nous retrouvons des images extraites du film [CICR Yémen 1964] (1964) [13] où nous assistons à l’une de ces réunions.

Tournée selon toute vraisemblance par Jérôme Santandrea [14], cette séquence montre les deux parties au conflit se rencontrer pour la toute première fois afin de discuter de l’échange de plusieurs prisonniers. Ici, le rendez-vous est pris pour le 16 juillet 1964, à 11h, dans le vallon d’El Serr, à Beni Echeche, dans les environs de Naham. Cette zone est déclarée neutre pour l’occasion. [15] Une tente est plantée en plein milieu du désert pour accueillir les représentants officiels des deux camps. Le prince Abdallah ibn Hassan, commandant de la région du Khaulan et représentant des royalistes est sur le point d’être rejoint par le colonel Mohamed Schaukhat, représentant des forces armées de la République arabe unie (R.A.U.). [16] Pour cette conférence tripartite, ils sont accompagnés par le délégué, André Rochat, personnalité ô combien symbolique de l’intervention menée au Yémen dans les années 1960 et dont le nom reviendra plusieurs fois dans cet article. Une fois sous la tente, la réunion peut débuter. Sous les auspices du CICR, les représentants des deux parties discutent des multiples détails qui vont fixer le document qui sera établi ce jour-là, après six heures de négociation. Parmi les points abordés [17], il est question de savoir si le futur échange de prisonniers doit avoir lieu en un seul et même endroit et s’il peut se faire en une seule fois. Les deux parties discutent aussi des femmes et des enfants de la famille de l’imam, des moyens à disposition pour améliorer leurs conditions de vie et de leur possible transfert dans le palais royal de Sanaa où ils pourraient vivre librement. A l’issue de cette rencontre, les délégués en profitent pour donner encore quelques conseils aux belligérants. Puis les représentants des tribus royalistes repartent dans le nord du pays pendant que ceux des forces républicaines retournent un peu plus au sud. Les deux camps sont accompagnés par des délégués du CICR qui veilleront à un retour sans encombre jusqu’à leur quartier général respectif.


[CICR Yémen 1964], © CICR, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00120.

Quand la caméra n’est pas aux abords de la tente, voire même ne s’invite pendant quelques secondes à l’intérieur pour y filmer [18] les discussions entre les différents représentants, on note qu’une attention toute particulière est portée à l’immensité du désert yéménite. Plusieurs plans larges montrent l’arrivée et le départ en terrain neutre des deux parties au conflit. Bien qu’il demeure presque toujours au centre de l’image, l’humain n’est plus le centre de l’attention. Il se fait tout petit pour laisser place aux étendues de sable, aire hostile au peuplement qui devient un personnage à part entière. Ce désert, nous le retrouvons aussi dans d’autres films documentant l’action du CICR au Yémen au cours des années 1960. Que ce soit dans Yémen, terre de souffrance (1964) [19], Ils ont encore besoin de nous (1967) [20] ou Yémen à vif (1969) [21], chacune de ces productions s’efforce de mettre en valeur la beauté des paysages désertiques et de l’architecture de ce pays qui, par le passé, fut le royaume de la reine de Saba.

Le film Yémen, terre de souffrance documente différentes actions menées par le CICR du côté des forces républicaines, à Sanaa, comme du côté des combattants royalistes, à Uqd. Dans sa première partie, filmée encore une fois par Jérôme Santandrea [22], les images font la part belle à l’architecture. La première minute qui sert d’introduction nous offre une brève présentation de l’histoire du Yémen. Elle est accompagnée par plusieurs plans larges sur la ville de Sanaa où nous pouvons admirer ses ruelles étroites, ses souks et ses bâtiments traditionnels. « Comment rester insensible à la beauté de la grande mosquée et de son minaret, merveille de l’architecture zaydi ? » [23] nous questionne Georges Kuhne, célèbre homme de radio et de télévision suisse et longtemps collaborateur du CICR. Un peu plus loin, un panoramique horizontal nous présente un village des environs de Sanaa, un lieu où « la guerre s’est arrêtée longuement » depuis les premiers coups de feu qui ont fait fuir une partie de la population. Ces images nous permettent à nouveau de contempler l’architecture yéménite traditionnelle, à la manière de ce que nous propose trois ans plus tard le film Ils ont encore besoin de nous, toujours tourné par Jérôme Santandrea. En optant pour un zoom avant, le caméraman attire notre attention sur l’entrée du centre médical du CICR qui est installé dans une grotte. [24] Cet emplacement est représentatif d’une partie des difficultés rencontrées sur le terrain par les différents acteurs humanitaires pendant l’intervention du CICR au Yémen. Avec un centre de soins situé au sein même d’un refuge naturel, en plein désert yéménite, le personnel médical se fond littéralement dans le décor. Ce sont des images qui nous font immédiatement penser à d’autres tournées à Jihanah pour le film Yémen à vif et sur lesquelles nous reviendrons plus en détail dans la seconde partie de cet article lorsqu’il s’agira d’évoquer les conditions de vie pénibles endurées par celles et ceux arborant l’emblème de la Croix-Rouge.

En plus de l’architecture, le cameraman continue de manifester une admiration profonde pour ces étendues de sable qui demandent courage et persévérance aux humanitaires qui doivent les traverser des heures voire des jours durant. Un trajet décrit dans le film Ils ont encore besoin de nous comme « un long cheminement dans les paysages semi-désertiques à la beauté rude et prenante ». [25] Ces traversées dans le désert sont difficiles mais obligatoires pour mener certaines actions telles que celle qui est documentée dans l’extrait ci-dessous. Afin de rejoindre une autre équipe déjà installée plus au sud du pays, vingt heures de camion seront nécessaires aux membres du CICR. Et pourtant, « les conditions de transport difficiles, le soleil impitoyable, la poussière [et] surtout les risques découlant des combats ne parviennent pas à entamer l’enthousiasme de celui qui découvre ces paysages pour la première fois ». Un voyage durant lequel le désert yéménite révèlera « sa beauté sauvage » tout en « [exerçant] une réelle fascination sur ceux qui le parcourent ».


Ils ont encore besoin de nous, © CICR, Porchet, Adrien, 1967, V-F-CR-H-00121.

Être malade, être patient

Pour garder la confiance de tous, l’impartialité est un des sept Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il permet de secourir « les individus à la mesure de leur souffrance et à subvenir par priorité aux détresses les plus urgentes ». [26] Pour autant, dans un pays où les objectifs peuvent être diamétralement opposés selon l’endroit où l’on se trouve, convaincre toutes les parties au conflit de sa volonté de rester impartial peut se révéler parfois un véritable défi. Dans le nord du Yémen, région montagneuse aux terres arides, il n’existe aucune infrastructure médicale ni moyen de communication, au contraire de la ville de Sanaa, située plus au sud, où des soins de santé sont déjà en place et les communications sont possibles. Aussi, pendant qu’il s’occupe de réapprovisionner en médicaments et matériel sanitaire les hôpitaux tenus par les forces républicaines, le CICR décide d’installer à Uqd, tout au nord du pays, près de la frontière saoudienne, un « hôpital de campagne ». Dès le début de son intervention, l’institution essuie des critiques émanant des forces soutenues par Nasser qui voient d’un mauvais œil ce déséquilibre en aide médicale. [27]

Au vu de l’urgence de la situation sanitaire dans le nord du pays, l’hôpital devient vite un « havre de civilisation et d’humanité » pour les blessés royalistes. Sept médecins et plus de vingt assistants – infirmiers, laborantins, techniciens, chauffeurs, etc. – recrutés par la Croix-Rouge suisse y travaillent sans relâche. Chaque jour, ils sont en contact direct avec la population locale qui découvre ces « étrangers » aux blouses blanches, débarqués en plein désert, comme des extra-terrestres, pour leur porter secours. Les civils affluent pour se faire soigner sous les tentes. De novembre 1963 à la fermeture de l’hôpital fin 1965, environ 60 500 consultations ont lieu à la polyclinique d’Uqd avec plus de 11 000 cas faisant l’objet de traitements. [28] « L’une des tâches les plus délicates du médecin-chef de l’hôpital est d’entretenir de bonnes relations avec les notables du pays » [29], pouvons-nous entendre dans la seconde partie du film Yémen, terre de souffrance. La présence d’un interprète arabe aux côtés du personnel médical se révèle être primordiale, que ce soit pour communiquer avec les membres des tribus royalistes ou pour établir un diagnostic auprès des malades. « Sans [interprète], il faudrait peut-être plusieurs jours avant de déceler les cas de malaria, de bilharziose ou d’ulcère de l’estomac. », nous explique-t-on dans l’extrait ci-dessous tiré du film de 1964. Dans le Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen, il est précisé « [qu’] un ou deux interprètes étaient à la disposition du personnel. Ce n’était [..] pas une tâche facile que d’interroger […] [les patients] en arabe, de les examiner, de leur donner des soins et de leur faire comprendre, toujours en arabe, comment ils devaient prendre leurs comprimés. ». [30] Le changement régulier de pansements, la prescription de médicaments en tout genre ou l’installation en plein désert d’une salle d’opération toute équipée ont parfois de quoi faire sourire le patient yéménite qui découvre pour la première fois les bienfaits de la médecine moderne. Il n’en demeure pas moins reconnaissant lorsque guéri, il s’accroche à la blouse d’un médecin pour le remercier du fond du cœur en répétant à voix haute « Choukran ! Choukran ! ».


Yémen, terre de souffrance, © CICR, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

Mais avant de pouvoir se réjouir d’une guérison, chaque malade doit faire preuve de patience. Non seulement lors des visites qui ont lieu sous les tentes, comme nous venons de le voir, mais aussi à l’entrée de la polyclinique, là où convergent quotidiennement des camions remplis de blessés et de malades appartenant au camp royaliste. Dans l’extrait qui suit, femmes et enfants « attendent patiemment sous le soleil brûlant, des heures parfois, leur tour d’être soignés ». « Ces bédouines aux visages voilés ne savent pas ce qu’est le CICR mais elles savent ce qu’il fait et c’est pour cela qu’elles viennent à Uqd ». De tous les films documentant l’intervention du CICR au Yémen pendant la guerre civile des années 1960, nous noterons que cette minute passée en dehors du village de tentes contient les quelques rares images filmées montrant des femmes. Assis aux côtés de certaines d’entre elles se trouve leur mari. Encore une fois, l’accent est mis sur la population locale avec des plans larges sur celles et ceux qui patientent devant l’entrée de la polyclinique faisant office de « salle d’attente » et plusieurs gros plans successifs sur les visages de certains d’entre eux. La caméra s’attarde également sur un objet hautement symbolique qui est associé à la tradition du pays. Il s’agit de la « jambiya », poignard à lame recourbée, porté comme accessoire par « tout Yéménite qui se respecte » et dont celui filmé à l’écran est décoré de nickel et d’argent. En introduction, nous parlions de séquences témoignant d’une « véritable fascination » pour le Yémen et sa culture. Ces images abondent dans ce sens.


Yémen, terre de souffrance, © CICR, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.


Retrouvez la seconde et dernière partie de cet article ici.


[1] Rapport d’activité : 1964, Genève : CICR, 1965, pp. 7-8.

[2] Perret, Françoise, Bugnion, François, Histoire du Comité international de la Croix-Rouge. 4 : De Budapest à Saigon : histoire du Comité international de la Croix-Rouge 1956-1965, Genève : CICR : Georg, 2009, p. 529.

[3] Le C.I.C.R. et le conflit du Yémen, Genève : CICR, 1964, p. 2.

[4] Perret, Françoise, Bugnion, François, op. cit., p. 549.

[5] « 8 mai 1989 : le Geste Humanitaire : appel à tous les Etats à l’occasion du 125e anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », in Revue internationale de la Croix-Rouge, No 776, mars-avril 1989, p. 162.

[6] Depuis 2014, le Yémen est en proie à une nouvelle guerre civile.
Pour plus d’information sur le sujet, voir : Annual report 2020 vol. 2, Geneva : ICRC, June 2021, pp. 503-510.

[7] Rochat, André, L’homme à la croix : une anticroisade, Vevey : Editions de l’Aire, 2005, p. 27.

[8] Callegari, Damien, L’intervention du Comité international de la Croix-Rouge au Yémen sous la direction d’André Rochat (1963-1969), Thèse – Baccalauréat universitaire en relations internationales, Université de Genève, 2011, p. 24.

[9] Rochat, André, op. cit., p. 28.

[10] Rapport d’activité : 1962, Genève : CICR, 1963, pp. 29-30.

[11] Blondel, Jean-Luc, De Saigon à Hô Chi Minh-Ville : action et transformations du CICR 1966-1975, Genève : CICR, avril 2016, p. 58.

[12] Rochat, André, op. cit., p. 28.

[13] [CICR Yémen 1964], inconnu, 1964, V-F-CR-H-00120.

[14] ACICR, B AG 251 225-006.01, (138), rapport général du 11 septembre 1964, p. 5.

[15] ACICR, B AG 210 225-005.01, no 40, lettre de Marcel Boisard, délégué du CICR à Sanaa, à destination de Mohamed ibn Mohsin, émir de la tribu de Naham (14.07.1964).

[16] La République arabe unie (R.A.U.) est née de la tentative d’union entre l’Egypte et la Syrie entre 1958 et 1961. L’Égypte continuera à être appelée sous ce nom officiel jusqu’en 1971.

[17] ACICR, B AG 210 225-005.01, no 42, agenda de la réunion pour l’échange de prisonniers.

[18] Il s’agit d’un film muet, permettant aux discussions de ne pas être rendues publiques.

[19] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

[20] Ils ont encore besoin de nous, Porchet, Adrien, 1967, V-F-CR-H-00121.

[21] Yémen à vif, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125.

[22] ACICR, B AG 062-099.02, lettre écrite par Y. du Guerny à destination de T. Hughes (28.03.1964).

[23] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122, 00:01:40 – 00:01:45.

[24] Ils ont encore besoin de nous, Porchet, Adrien, 1967, V-F-CR-H-00121, 00:08:21 – 00:08:26.

[25] Ibid., 00:07:45 – 00:07:48.

[26] « Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », CROSS-Files, 4 mai 2021, https://blogs.icrc.org/cross-files/fr/les-principes-fondamentaux-du-mouvement-international-de-la-croix-rouge-et-du-croissant-rouge/ (consulté le 17.02.2022).

[27] Callegari, Damien, op. cit., p. 25.

[28] Rapport d’activité : 1965, Genève : CICR, 1966, p. 29.
Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), Genève : CICR, 1965, p. 2.

[29] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122, 00:09:55 – 00:10:01.

[30] Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), op. cit., p. 2.