Au cours de la Première Guerre mondiale, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), par le biais de son Agence internationale des prisonniers de guerre (AIPG)[1], s’attelle à faire éditer des cartes postales dépeignant les lieux et les conditions de détention des prisonniers de guerre et des internés civils des parties au conflit.

Dans un album relié, conservé aux Archives du CICR[2], dont la couverture en tissu présente l’illustration d’un jeune néerlandais fumant la pipe – motif très en vogue au début du siècle passé –, on trouve aujourd’hui 283 vues des camps de prisonniers français, anglais, allemands et italiens, témoignages d’une initiative singulière et ambitieuse en temps de guerre.

Entre septembre 1915 et les premiers mois de 1917, ce sont en effet plusieurs dizaines de milliers de reproductions dont l’exécution a été demandée afin de renseigner les familles des détenus. Au 1er septembre 1916, cette collection compte déjà 218 vues prises en Allemagne, en Angleterre, en Autriche-Hongrie, en France, en Italie, en Russie et en Turquie. A ces cartes dites « officielles » s’en ajouteront d’autres, provenant de divers éditeurs allemands, anglais et français, dont il est loisible de penser que cet album regroupe un échantillon[3].

Récemment numérisées en haute définition, décrites et mises à disposition sur le portail en ligne des archives audiovisuelles du CICR, ces cartes postales sont au cœur de la présente contribution, qui met en lumière quelques jalons chronologiques et thématiques visant à ouvrir des pistes de réflexion quant à leur contexte de production, à leur diffusion et à leur composition.

Couverture et page de garde de l’album contenant les cartes postales de la Première Guerre mondiale, ACICR V CI 08-046.

Premières démarches

Le contexte qui voit naître ces cartes postales est pour le moins complexe. Leur objectif n’est autre qu’alléger la peine des familles, souvent privées de nouvelles de leurs proches soumis à la détention[4]. Alors que l’initiative est à mettre au crédit de l’AIPG du CICR, les tractations en vue d’obtenir l’aval des autorités militaires et civiles des parties au conflit ont rapidement paru devoir s’inscrire dans la durée. Il y a fort à parier que, pour les puissances belligérantes, c’est aussi l’occasion de démontrer que les prisonniers de guerre sont traités avec tous les égards commandés par les Conventions de La Haye de 1899 et 1907, ainsi que de satisfaire aux exigences de la Convention de Genève révisée de 1906, afin d’en tirer avantage sur le plan diplomatique.

Dès le départ, deux approches s’opposent : si le ministère de la Guerre français estime que les photographies prises par le délégué du CICR Carle de Marval lors de ses visites aux dépôts de prisonniers de guerre allemands sur son territoire en janvier et février 1915[5] sont suffisantes, son homologue allemand souhaite que de nouvelles séries soient produites[6]. Pour trancher ce point, le CICR n’hésite pas à recourir à la comparaison en remettant aux Français les épreuves photographiques effectuées par les Allemands à Döberitz, de sorte que l’amateurisme du travail de Marval apparaisse sans détour[7]. Sans qu’il ait été possible d’identifier les vues attribuées à Marval, nul doute que le CICR veut s’éviter, par anticipation, d’être accusé de faire le jeu de la propagande allemande.

En novembre 1915, l’AIPG adresse ses premières cartes postales des camps allemands à la Croix-Rouge française. Genève cite les scènes photographiées à Darmstadt et à Stuttgart en exemples, en émettant le vœu de recevoir des vues similaires des camps français[8]. Ce sont ainsi les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge qui servent d’intermédiaires auprès des gouvernements de leurs pays. En France, le CICR fait également parvenir des cartes postales des camps allemands à l’Association des Dames françaises[9] – qui se fait fort d’en assurer la publicité –, signe de la volonté de tisser un large réseau de diffusion pour son catalogue[10].

Le général Lyautey lui-même, Résident Général de France au Maroc, est sollicité pour obtenir des vues authentiques (et non des reproductions issues de journaux) des camps[11]. En demandant l’assentiment du représentant de la France dans son protectorat marocain, on comprend que l’initiative de l’AIPG est prise au sérieux en haut lieu. De surcroît, lors d’un séjour à Paris, Gustave Ador, président du CICR, joue de son influence pour soutenir le projet, qui reçoit un accueil favorable du ministère de la Guerre[12].

En fin d’année, le Croissant-Rouge ottoman répond à son tour positivement à l’envoi d’un premier lot de cartes postales et confirme qu’il procédera à des prises de vues de camps récemment installés[13].

Un parcours semé d’embûches

Cependant, l’utilisation de la carte postale à cette époque suscite aussi la défiance. En effet, la démocratisation du procédé photographique à la fin du XIXe siècle fait de la carte postale un moyen de communication de masse propre à soutenir l’effort de guerre par l’exacerbation du patriotisme et la diabolisation de l’ennemi. Sous ce rapport, l’AIPG va donc faire face à une difficulté majeure : convaincre, par l’entremise des sociétés nationales, que le succès de l’affaire dépend du fait que les parties au conflit autorisent la prise et l’expédition des vues de leurs camps respectifs de manière réciproque.

Guerre 1914-1918. Camp de prisonniers de guerre en Italie, où la majeure partie des prisonniers sont photographiés de dos, © CICR, V-P-HIST-04290.

A réception d’un envoi de cartes postales de l’AIPG, la Croix-Rouge italienne fait tout d’abord savoir que son gouvernement ne souhaite pas effectuer des prises de vues des camps sous son contrôle par « un sentiment de respect aux prisonniers »[14]. Adolphe d’Espine, vice-président du CICR, précise qu’il ne s’agit pas tant de pouvoir y distinguer les prisonniers à titre individuel que de connaître leurs conditions d’existence dans les camps, et pose le problème en des termes simples : la réciprocité des vues photographiques est nécessaire pour s’assurer que les Autrichiens continueront de permettre aux familles de prisonniers de guerre italiens d’obtenir des vues de leurs camps[15]. Bien qu’il soit difficile de savoir qui de cet argument ou d’une forme d’opportunisme a le plus pesé, la Croix-Rouge italienne informe finalement l’AIPG en mars 1916 que son gouvernement revient sur sa décision et accepte que soient photographiés les camps sur son territoire, pour autant que les prisonniers, selon leur volonté, n’y apparaissent pas[16].

En mai 1916, la Société russe de la Croix-Rouge, après avoir reçu des cartes postales vraisemblablement des camps allemands et français, fait savoir à Genève que l’Etat-Major général de son pays refuse de contribuer au projet de l’AIPG[17]. La Russie semble alors peu encline à favoriser des échanges de ce type avec l’Allemagne qui, aidée de l’Autriche-Hongrie, a infligé de sévères défaites à l’armée impériale du tsar en Galicie, en Pologne, en Lituanie et en Courlande notamment, l’ayant contrainte à la retraite et à voir ses effectifs combattants drastiquement diminués. Allié de circonstance jusqu’à la fin du régime tsariste, le Japon reçoit en revanche des vues des camps sous autorité russe de la part de la Société japonaise de la Croix-Rouge[18].

Les tensions entre la France et l’Allemagne sont palpables, tandis que se déroulent les terribles combats pour la prise du Mort-Homme lors de la bataille de Verdun. L’AIPG craint l’effet que produira la publication du Dr Backhaus[19], qui égratigne les Français en les traitant de « canaille » dans un volume contenant de nombreuses vues des camps allemands[20]. Peu après, le général Brochin, commandant de la 7e région militaire, fait interdire l’exposition publique et la vente de ces cartes postales, au motif qu’elles pourraient, en particulier, « égarer l’opinion publique » quant aux conditions de détention réelles en Allemagne[21].

Il apparaît également que les douanes françaises opèrent à plusieurs reprises des saisies qui entravent la circulation de ces cartes postales, ce dont le CICR trouve à se plaindre au cours du premier trimestre de 1917 à l’ambassade de France à Berne. Il n’est plus permis de douter de l’enjeu de communication en temps de guerre qui s’attache à ce type de correspondance.

Un succès d’estime

L’édition de ces cartes postales donne également lieu à une forme d’engouement pour le travail de l’AIPG. C’est ainsi que la presse s’en fait l’écho, à l’instar du quotidien Le Gaulois qui, dès décembre 1915, précise qu’il s’agit de « répondre au désir souvent exprimé des familles des soldats prisonniers dans les différents pays belligérants[22]. »

L’année suivante, c’est l’historien de l’art Pierre-Marcel Lévi, directeur de la section photographique du ministère de la Guerre français, qui propose la reproduction de vues des services de l’AIPG à Genève qui viendront garnir les représentations des camps français dans un ouvrage à paraître. Le CICR fait pour cela appel à deux photographes suisses de renom, Frédéric Boissonnas et Rodolphe Gilli qui, déjà auteurs de nombreux clichés de l’AIPG au Musée Rath, sont chargés d’en tirer de nouvelles épreuves[23]. Ce faisant s’établit – pour la première fois peut-être – un lien visuel entre les camps et le minutieux travail accompli par l’AIPG.

Ces cartes postales semblent par ailleurs avoir été utilisées comme monnaie d’échange pour obtenir des renseignements. Ainsi en va-t-il du Croissant-Rouge ottoman, auprès duquel on veut obtenir des images des sépultures d’Anglais et de Français tombés à Gallipoli en contrepartie de prises de vues du camp de Béziers[24]. Il s’agit là, en un sens, d’un signe précoce de la volonté d’utiliser la photographie à des fins d’identification des personnes décédées, dont la codification internationale interviendra pour la première fois en 1929[25].

Guerre 1914-1918. Hérault, Béziers, camp de prisonniers de guerre. Détachement agricole de prisonniers ottomans, © CICR, V-P-HIST-04262.

En 1917, une association œuvrant à la recherche des disparus de la guerre, la Croix jaune, propose d’en faire une exposition à Paris. Entre autres arguments avancés en faveur de ce projet, le fait que les vues des camps allemands proposées par le CICR, notamment dans le cadre des visites de ses délégués, ne peuvent être suspectées de trahir la réalité, contrairement à celles éditées par l’Allemagne. Le président de cette modeste association, lui-même sans nouvelles de son fils depuis 1914, invoque encore une autre motivation, cruellement réaliste : exposer ces cartes permettra de dissiper les illusions que nourrissent certaines familles qui croient pouvoir y reconnaître un proche.[26]

Des compositions surprenantes

Au-delà des modalités de production et des intentions ayant présidé à la diffusion de ces cartes postales, il est difficile de ne pas être frappé par certaines des situations qu’elles dépeignent dans ce contexte de détention militaire et civile, dont la composition participe le plus souvent d’une mise en scène. Parmi les éléments iconographiques notables figurent :

  • Les secteurs d’activité auxquels sont affectés les détenus : couverture de toitures, jardinerie, participation à des fouilles archéologiques, coiffure, construction de voies ferrées ou encore travail en boulangerie. Souvent imposées, ces activités répondent à des besoins pratiques tout en reflétant l’organisation fonctionnelle des camps.
  • Les activités récréatives, intellectuelles et spirituelles proposées aux détenus sont également multiples. Les prisonniers peuvent s’adonner à des pratiques sportives, musicales ou artistiques telles que la peinture ou le théâtre, et participer à des offices religieux, traduisant un effort, au moins partiel, de maintien d’une vie sociale et culturelle en captivité.
  • Les types de lieu de détention interpellent : certains camps sont installés dans des châteaux, des citadelles, voire des établissements scolaires réquisitionnés, tels que des collèges. Le choix de ces lieux reflète à la fois les contraintes logistiques et la ségrégation qui s’opère entre les détenus en fonction de leur statut.
  • La différence de confort entre les conditions de détention des officiers et celles des soldats du rang est particulièrement marquée. Les premiers bénéficient souvent de chambres individuelles, de mobilier rudimentaire mais personnalisé, tandis que les seconds sont relégués dans des baraquements collectifs souvent exigus.
  • La présence de journalistes issus de pays neutres lors des visites officielles, notamment celles des délégués de l’Entente et du CICR, souligne la volonté d’assurer une certaine transparence – ou du moins d’en donner l’impression – quant aux conditions de détention.
  • L’absence relative de vues de camps réservés aux internés civils dans cette série de cartes postales. Ce déséquilibre pourrait s’expliquer par le flou juridique entourant le statut des internés civils dans le droit international conventionnel, par la rareté des visites menées dans les lieux de détention civile, ou encore par le fait que la diffusion d’images de civils présente alors un intérêt propagandiste moindre par rapport à celle des prisonniers de guerre.
  • Gustave Ador, président du CICR, apparaît au moins sur l’une de ces cartes, au château de Chadrac. Ce cliché constitue vraisemblablement la plus ancienne photographie connue d’un président du CICR en visite dans un lieu de détention, renforçant sa valeur documentaire et historique.

A la lumière du recul historique, il convient de souligner que, durant la Première Guerre mondiale, les prisonniers de guerre n’étaient pas explicitement protégés contre la curiosité publique dans le cadre juridique alors en vigueur. Ce qui peut, à posteriori, être tenu pour une lacune en matière de protection de la sphère privée des détenus, sera partiellement comblé en 1929 avec l’adoption de la première Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre, qui interdit explicitement la curiosité publique[27]. Cette protection sera ensuite renforcée dans le cadre des Conventions de Genève de 1949, pour mieux répondre aux abus constatés lors de la Seconde Guerre mondiale[28]. Par conséquent, les prises de vues permettant l’identification des détenus réalisées lors de la Grande Guerre doivent être appréhendées sous l’angle des normes juridiques conventionnelles de l’époque, qui ne prévoyaient pas encore de dispositions sur ce point.[29]

Conclusion

Toute action humanitaire menée par le CICR implique une forme de négociation, souvent ardue, avec les parties au conflit. L’édition de ces cartes postales au cours de la Première Guerre mondiale n’a pas échappé à cette règle. L’AIPG a ainsi dû faire face à des tractations longues et complexes afin de constituer une collection qui, loin d’être sortie des presses du jour au lendemain, s’est enrichie progressivement au cours de la guerre, avec le concours des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Les 283 cartes postales conservées aux Archives du CICR sont autant de documents susceptibles de présenter un intérêt pour quiconque souhaite disposer d’une trace visuelle du travail en détention, des baraques d’habitation, du logement des officiers ou encore des sites et infrastructures affectés à la captivité des détenus pendant la Grande Guerre. Il s’agit par ailleurs de ressources inestimables concernant le patrimoine bâti (culturel et religieux), les vestiges archéologiques et les environnements naturels (fronts maritimes, déserts, moyenne montagne, etc.). En outre, ces cartes postales traduisent l’intention dont elles sont le fruit, entre inévitable instrumentalisation à des fins de propagande de temps de guerre et souci de constituer une source de renseignements pour les familles des détenus.

Aux côtés des autres cartes postales de la Première Guerre mondiale dont le CICR détient des originaux ou des reproductions, cet ensemble documentaire gagnerait à faire l’objet d’une étude historique et iconographique aboutie à l’aune de sa portée pour l’institution genevoise et les familles de prisonniers de guerre il y a plus d’un siècle.

 

[1] Créée par le CICR en août 1914, l’AIPG a pour mission de rétablir les liens familiaux entre les captifs (prisonniers de guerre et internés civils, notamment) et leurs familles en assurant la collecte, la centralisation et la transmission d’informations les concernant.

[2] ACICR, V CI 08-46.

[3] ACICR, C G1 A 06-04, Catalogues 20 décembre 1915 – 10 avril 1919.

[4] Afin de fournir des renseignements susceptibles d’intéresser les familles des combattants, le CICR publie hebdomadairement les « Nouvelles de l’Agence internationale des prisonniers de guerre » à dater de janvier 1916 ; ces « Nouvelles », qui évoquent notamment l’édition des cartes postales dont il est ici question, peuvent être consultées à partir du catalogue en ligne de la bibliothèque du CICR.

[5] Pour consulter le rapport en question (ACICR, C G1 A 19-01.01) : https://grandeguerre.icrc.org/fr/Camps/Zossen/451/fr/

[6] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du ministère de la Guerre français du 28 août 1915 et lettre du CICR/AIPG du 7 octobre 1915.

[7] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du CICR/AIPG du 7 octobre 1915.

[8] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de l’AIPG du 26 novembre 1915.

[9] Société d’assistance de santé habilitée à se mettre au service des armées de terre et de mer en temps de guerre, formant l’une des trois branches de la Croix-Rouge française, également chargée de former garde-malades et ambulancières.

[10] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du CICR/AIPG du 3 février 1916 et lettre de l’Association des Dames françaises du 14 février 1916.

[11] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du 2 décembre 1915 (expéditeur inconnu, qui doit être un parent de sang ou d’alliance du général Lyautey, qu’il nomme « son cher cousin »).

[12] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du ministère de la Guerre français du 6 décembre 1915.

[13] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du Croissant-Rouge ottoman du 11 décembre 1915.

[14] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du Croissant-Rouge ottoman du 11 décembre 1915.

[15] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du CICR/AIPG (F. Barbey) du 16 décembre 1915.

[16] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de la Croix-Rouge italienne du 25 mars 1916.

[17] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de la Société russe de la Croix-Rouge du 2 mai 1916.

[18] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de la Société japonaise de la Croix-Rouge du 13 avril 1916.

[19] Alexander Backhaus, scientifique et professeur d’université spécialisé dans l’agronomie, est le préfacier d’un ouvrage sur l’alimentation des prisonniers de guerre dans l’empire allemand, tenu pour pamphlétaire par la France ; pour consulter l’ouvrage en question : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10315935d

[20] ACICR, C G1 A 06-04, note manuscrite dans la lettre du CICR/AIPG (F. Barbey) du 6 mars 1916 ; le terme « canaille » est employé en p. 23 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10315935d/f39.item

[21] ACICR, C G1 A 06-04, lettre du général Brochin du 24 mai 1916.

[22] ACICR, C G1 A 06-04, coupure de presse du 20 décembre 1915.

[23] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de l‘AIPG/CICR du 11 mars 1916.

[24] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de l’AIPG/CICR du 22 janvier 1917.

[25] Notamment au travers de la Convention pour l’amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne du 27 juillet 1929.

[26] ACICR, C G1 A 06-04, lettre de l’association de la Croix jaune du 23 novembre 1917.

[27] Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre du 27 juillet 1929, art. 2.

[28] Troisième Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre du 12 août 1949, art. 13.

[29] Pour plus d’informations sur la notion de curiosité publique, voir notamment : Meyer Michael A., et Risius Gordon, La protection des prisonniers de guerre contre les insultes et la curiosité publique, Revue internationale de la Croix-Rouge, vol. 75, no 850, 1993, p. 310-322.