L’eau est un bien rare pour les habitants du Donbass. Le conflit dans l’est de l’Ukraine vient d’entrer dans sa septième année. Les infrastructures d’approvisionnement vieillissantes et fragiles, nécessitant un entretien exigeant, sont elles aussi victimes du conflit. L’intensification des combats conduisent à des coupures régulières et entravent l’accès des techniciens de maintenance des réseaux.
Le Comité international de la Croix-Rouge tente de répondre aux besoins urgents de la population en faisant notamment ce qu’il peut pour garantir un accès à l’eau. L’institution assure régulièrement les livraisons par camions-citernes mais approvisionne aussi les fournisseurs d’eau du Donbass en équipements, consommables et produits de chloraison. Le CICR est également engagé dans la réhabilitation des réseaux d’eau endommagés et dans la remise en état des infrastructures de secours. Le but est de stabiliser les approvisionnements dans la zone de conflit.
Faits & chiffres 2020
Le CICR, de part et d’autre de la ligne de contact, a facilité l’approvisionnement en eau pour environ 864 000 personnes durant l’année écoulée ; ceci grâce au soutien apporté par l’institution aux compagnies locales de distribution.
Ainsi, fourniture en matériaux et aide à la réhabilitation ont permis d’améliorer les systèmes d’approvisionnement mais aussi d’évacuation des eaux usées. La remise en état d’une ligne électrique vers une station de pompage, le don de véhicules de dépannage, la fourniture d’environ 2 000 litres de carburant et de 750 tonnes de produits chlorés ont également été assurés.
Grâce à un puits artésien, le CICR a pu fournir 36 600 litres d’eau potable. Cela a permis de palier les pénuries et couvrir les besoins d’urgence des ménages et institutions sociales, de chaque côté de la ligne de contact.
Le CICR a provisionné pour 2021 le financement de nombreuses activités en lien avec l’eau et à l’habitat. Celles-ci devraient couvrir les besoins de plus d’un million de personnes. Il compte poursuivre son approvisionnement populations mais aussi aux hôpitaux, écoles et jardins d’enfants.
L’article original a été publié en anglais.
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