Seconde et dernière partie de l’article Une traversée du désert yéménite filmée à vif, consacré à l’intervention du CICR pendant la guerre civile du Yémen (1962-1970).
Retrouvez ici la première partie.


…aux actes

Briser les chaînes

De part et d’autre du Yémen, l’activité ayant trait à l’aide et au soutien des prisonniers et internés [31] se poursuit, « bénéficiant progressivement de la compréhension et de l’appui des autorités tant républicaines que royalistes ». [32] A Sanaa, ville sous occupation des forces égyptiennes, les représentants du CICR sont autorisés à rendre visite à certains d’entre eux, en particulier des membres de la famille de l’imam. Dans un extrait tiré de la première partie du film Yémen, terre de souffrance, grâce à un mouvement panoramique cette fois-ci vertical de la caméra, on nous présente un bâtiment traditionnel yéménite aux fenêtres condamnées. A l’intérieur se trouvent « des internées de marque [qui] attendent des jours meilleurs ». Il s’agit des femmes de la famille royale qui sont privées de liberté dans la capitale. Dans un compte rendu [33] de la réunion pour l’échange de prisonniers en terrain neutre du 16 juillet 1964, un des points discutés concerne justement la libération des membres de la famille royale. Selon ce document, le colonel Schaukhat, représentant des forces républicaines durant les négociations, s’engage à les relâcher pour qu’ils puissent vivre librement à Sanaa, sur tout le reste du territoire yéménite ou bien encore dans un pays étranger. Cependant, il précise que ces termes s’appliquent à tous les membres de la famille royale « à l’exception des femmes », une condition ajoutée entre parenthèses en toute fin de paragraphe. De son côté, dans un document datant du 28 juillet 1964 [34], l’imam al-Badr accepte plusieurs des termes négociés lors de cette réunion mais il demande que les femmes de sa famille puissent demeurer à Sanaa, libres. Dans l’attente d’un futur accord trouvé entre les deux parties, des délégués du CICR rendent régulièrement visite aux internées pour leur « apporter des secours et des nouvelles de leurs proches ».


Yémen, terre de souffrance, © CICR, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

Comme nous l’évoquions déjà plus tôt, la libération de prisonniers représente en général l’aboutissement de plusieurs mois de longues démarches. Dans les images ci-dessus, nous assistons à l’une d’entre elles. Nous y voyons le délégué de la mission du CICR au Yémen, André Rochat, entouré d’une dizaine de détenus qui apprennent ensemble la bonne nouvelle. Un simple geste, prenant ici la forme d’une « chaleureuse poignée de main », permet à l’humanitaire de confirmer leur libération prochaine. « [Le] sourire [qu’ils offrent en retour] est pour lui la plus belle des récompenses ». A l’aide d’une transition astucieuse et visible à l’écran grâce aux tenues différentes qui sont portées par ces hommes souriants, le statut de ceux-ci passe de prisonnier à civil en un seul et même plan. Les voilà à présent libres, prêts à quitter Sanaa, ville où continue de flotter bien haut le drapeau du CICR.

Pour autant, dans un pays resté jusque-là fermé au monde extérieur, les coutumes et pratiques ancestrales ne vont pas toujours de pair avec les règles essentielles du droit international humanitaire. Ainsi, le CICR se voit confronté aux pratiques de certaines tribus qui « [considèrent] comme honorable de passer au fil de l’épée les lâches [prisonniers] qui [se sont] laissé prendre ». [35] Soucieux de respecter les Conventions de Genève auxquelles il a adhéré, l’imam al-Badr promet de verser une prime pour chaque détenu qui lui sera ramené en vie. Par ailleurs, les conditions de détention ne permettent pas toujours de garantir un traitement humain aux personnes emprisonnées. Comme nous le voyons dans l’extrait ci-dessous tiré du film de 1969, Yémen à vif, les prisonniers de guerre appartenant à « l’autre camp » portent au niveau des chevilles de lourds anneaux de fer qui sont reliés par des chaînes. Ceux-ci ne leur seront retirés qu’à leur libération.


Yémen à vif, © CICR, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125.

Cette séquence n’est pas sans nous en rappeler une autre aperçue dans Yémen, terre de souffrance. Nous pensons à ces quelques secondes passées dans une école yéménite, à suivre l’une des actions du CICR en faveur des enfants qui habitent à Sanaa. A l’intérieur de cet établissement où, chaînes aux pieds, « le collégien récalcitrant est privé de l’usage de ses jambes pendant une semaine ». [36] La similitude de ces images est troublante. « Autre pays, autre méthode d’éducation. » [37] nous rappelle la voix off au moment de les commenter.

Opérer en plein désert

Entre novembre 1963 et la fermeture de ses portes à la fin de l’année 1965, 2 088 opérations chirurgicales ont lieu à l’hôpital de campagne situé à Uqd. [38] Selon le Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen, « à raison d’une moyenne de trois opérations par jour, la matinée [est] en général pleinement occupée. En fait, il [n’est] pas rare que les opérations se poursuivent après l’heure du déjeuner. » [39] Malgré tout, les après-midis passés dans les tentes de chirurgie sont la plupart du temps dédiés au changement des pansements. A cause des risques inhérents aux bombardements aériens de véhicules, les blessés sont habituellement transportés au cours de la nuit, obligeant l’équipe chirurgicale à toujours rester alerte.

© Jean Mohr, Djeddah. Arrivée de l’avion transportant le « clinobox »., V-P-YE-E-00418.

Pour mener à bien l’action d’assistance médicale en faveur des civils comme des combattants yéménites, un matériel considérable est envoyé au personnel sur place. Mais avant qu’il puisse en faire bon usage, plusieurs jours de transport sont généralement nécessaires. Par avion tout d’abord, puis au moyen de camions sur des pistes qui mettent à l’épreuve tout véhicule les empruntant. Ci-dessus, nous pouvons voir la photographie de l’arrivée à Djeddah, en Arabie Saoudite, de l’avion transportant le « clinobox », pièce maîtresse de l’activité chirurgicale menée à l’hôpital d’Uqd. Au centre, nous reconnaissons deux délégués dont nous avons déjà mentionné les noms : André Rochat (de face) et Pierre Gaillard (à sa droite, de dos). L’acheminement sur place de ce « colis » de quelque cinq tonnes s’avère très difficile. Avant de pouvoir l’installer en plein milieu du désert, une quinzaine de jours de transport par camion, sur une distance de plus de 1 400 kilomètres, sont encore nécessaires. Décrit dans l’extrait ci-dessous comme une « merveille de la technique sanitaire » [40], le « clinobox » offre un large éventail d’applications, « [permettant] de faire pratiquement n’importe quelle opération ». [41] Il arbore une croix rouge sur ses côtés et sur son toit. A l’intérieur se trouve une petite salle d’opération modulaire de deux mètres sur trois à peine, entièrement équipée, avec un local de stérilisation et l’air climatisé.


Yémen, terre de souffrance, © CICR, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

Le CICR peut aussi compter sur des appuis officiels et généreux pour accomplir son action humanitaire. Ainsi, la Croix-Rouge suisse met à disposition la plupart du personnel médical et technique qui travaille à Uqd. D’autres sociétés nationales de la Croix-Rouge envoient des médecins et des infirmiers pour apporter une aide supplémentaire. Malgré tout, sur place, le personnel doit faire face à un autre problème de taille : le climat. En effet, il ne pleut jamais à Uqd. Tous les jours, un camion-citerne doit aller jusqu’au puits le plus proche, à 25 kilomètres environ, afin de récupérer le « précieux liquide » qui est ensuite rationné. Pour les chauffeurs chargés de faire ces allers-retours, nous pouvons volontiers parler d’une « corvée d’eau » qui nécessite « un va-et-vient permanent entre l’hôpital et le puits […] sur une piste meurtrière pour les camions-citernes ». [42] Travailler sous une telle chaleur n’est pas non plus une sinécure pour la laborantine de la polyclinique qui effectue des analyses au microscope. En outre, avec des températures s’élevant à plus de 40 degrés en plein été, les odeurs qui émanent des tentes deviennent vite difficilement supportables. Les jours de forte affluence, il n’est donc pas surprenant de voir le personnel médical arriver à table de « fort mauvaise humeur ». [43] Finalement, comme précisé à la fin de Yémen, terre de souffrance, « le surmenage et le climat tropical ne permettent pas aux membres de l’équipe médicale de rester plus de trois mois à Uqd ». [44]

Un bivouac humanitaire

« Plus encore que le progrès technique, c’est l’idéal humain de la Croix-Rouge que l’action médicale du CICR au Yémen [permet] de faire connaître. » [45] Cette affirmation vient conclure le Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen et se vérifie lorsque nous visionnons le film Yémen à vif. Ici, il n’est plus question d’opérations chirurgicales qui sont effectuées dans un « clinobox » tout équipé mais de celles qui ont lieu sur un lit de camp monté dans une pièce sombre aux conditions d’hygiène douteuses. Plus de radiologue non plus pour lire sur un cliché toute la souffrance d’un peuple, leur détresse nous est directement montrée grâce à des images de blessés entassés les uns sur les autres à même le sol, de plaies infectées par la gangrène sur lesquelles se ruent les mouches et de médecins « [taillant] à vif dans des chairs rongées ». [46] Des séquences crues mais aussi nécessaires pour mesurer toute la difficulté et l’importance de la tâche qui incombe au personnel médical sur place. « Mieux qu’un film… un témoignage humain », titre même le Journal « La Suisse » dans un article paru le 4 mars 1969. [47]

Yémen à vif est un documentaire en 8 mm couleur tourné par André Rochat entre décembre 1968 et janvier 1969, à la demande du CICR. Il raconte « l’histoire d’une équipe médicale de six Suisses qui, entre le 15 décembre 1968 et le 17 janvier 1969, sont allés exercer leur activité dans un secteur montagneux d’accès difficile. » [48] En plus du chef de la mission, André Rochat, l’équipe est formée d’un chirurgien, d’un anesthésiste et de trois infirmiers. Tous s’apprêtent à rejoindre ensemble Jihanah, situé au sud-est de la ville de Sanaa, pour porter assistance aux blessés et malades de la région. En traversant toute l’étendue du désert du Jauf, nous assistons à une nouvelle mission du CICR, avec des équipes médicales mobiles qui se rendent dans des zones situées à l’arrière des fronts. Le point de départ de ce voyage de trente-et-un jours est la base opérationnelle du CICR située à Najran. « [Elle] est formée d’une maison, entourée d’un mur en torchis [et] de quelques pièces auxquelles on a ajouté l’ancien « clinobox » de l’hôpital de campagne qui sert de dépôt pour les médicaments ». [49] Dû aux conditions de sécurité imprévisibles pendant le trajet, « deux ou trois jours [pourraient] se passer sans qu’un grand bivouac ne soit organisé ». [50] Les membres de la mission profitent donc d’un dernier repas copieux avant de débuter ce long et pénible voyage. Certains des véhicules sont chargés de réserves d’eau filtrée pour les nouveaux arrivants occidentaux qui risqueraient de tomber malades en buvant immédiatement l’eau du puits. Une dernière toilette, et les voilà fin prêts à partir. La « grande aventure » [51] peut commencer pour les membres de l’équipe médicale qui sont accompagnés d’une douzaine de collaborateurs locaux.

Après un périple de neuf jours dans un désert parsemé de hautes montagnes, le tout sous un soleil brûlant, le convoi arrive finalement en plein jour sur son lieu de travail. Définie dans l’extrait ci-dessous comme un « […] endroit typique du Yémen », la ville de Jihanah nous est présentée à l’aide d’un zoom arrière qui fait rentrer dans l’image cinq yéménites qui se tiennent debout, alignés les uns à côté des autres. Ces derniers laissent passer le convoi de la Croix-Rouge qui s’engouffre dans l’agglomération « formée de maisons en pierre de taille, aux fenêtres fermées par des plaques d’albâtre translucide et aux vitraux de couleurs ». Chargés de médicaments et d’instruments, les véhicules entrent dans ce bâtiment « particulièrement solide » qui servira d’hôpital pour la suite de la mission du CICR. Notons que ses portes et ses fenêtres ont été murées pour que les blessés ne souffrent pas du froid nocturne. Tout autour, nous apercevons des maisons en ruines, conséquences des bombardements qui se sont succédé dans les environs.


Yémen à vif, © CICR, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125.

Selon un ordre de mission établi en amont, « l’équipe médicale ne [peut pas rester] la journée dans l’agglomération de Jihanah en raison […] des bombardements [52] toujours possibles et du peu d’abri […] pour [ses] membres ». [53] C’est seulement la nuit venue que les membres de l’équipe soignent et opèrent les blessés. Le reste du temps, ils le passent à dormir et se reposer dans des cavernes hors des zones visées pendant la journée par l’aviation. Ainsi, à peine a-t-il eu le temps de découvrir son nouveau lieu de travail que le personnel reprend la route pour gagner rapidement le refuge naturel prévu pour cette mission. Une fois près des grottes, plusieurs membres de l’équipe prennent soin de mettre à l’abri tous les véhicules et d’en camoufler certains. D’autres font déjà l’objet de réparations, car les chauffeurs et les mécaniciens ont bien conscience « que le retour à la base opérationnelle [de Najran], quelque 750 kilomètres plus au nord, ne présentera pas moins de difficultés et d’épreuves qu’à l’allée ». [54] Le gros du chargement est transporté jusqu’au refuge à dos d’âne. L’équipe médicale pénètre dans l’oued de Jihanah et emprunte un sentier pour rejoindre une grotte, « située à mi-pente d’une montagne de […] 600 mètres de haut » [55], où elle y passera ses journées. Comme nous le fait bien remarquer André Rochat en commentaire ci-dessous, dans un pays qui est toujours en proie à une guerre civile, « c’est à l’intérieur de ce refuge que les membres de la mission trouvent la protection nécessaire […] ».


Yémen à vif, © CICR, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125.

A partir de là, c’est la vie de tous les jours qui s’organise. Les installations sanitaires sont à l’image des plats cuisinés : rudimentaires. A l’instar de la polyclinique qui était située à Uqd, l’eau fait cruellement défaut. Seuls les puits situés dans le fond de l’oued en fournissent en quantité nécessaire. Pour les non-initiés, il s’agit aussi de découvrir certains « […] éléments de la peur, de la grande solitude, de l’éloignement total des siens, ainsi que des premières exactions subies au contact des grandes tribus du désert ». [56] En général, la journée débute aux alentours de 8h du matin et chacun occupe ses journées comme il l’entend, en veillant à bien se reposer jusqu’à 17h30, heure de la prière pour les musulmans. Pour les médecins et infirmiers du CICR, en revanche, c’est le signal qui leur permet de regagner pour la nuit l’hôpital de secours. Là-bas, ils s’occupent des 120 patients en attente de recevoir des soins dans ce qui s’apparente souvent à un effort surhumain, au point d’en voir quelques-uns s’effondrer de fatigue aux premières lueurs de l’aube.

En conclusion…

Cette intervention en péninsule arabique est à marquer d’une pierre blanche pour le CICR. Sous la direction d’André Rochat, c’est au début des années 1960 qu’une dizaine de délégués et de médecins suisses, allemands et français, est envoyée au cœur du conflit du Yémen. [57] Au-delà du contexte déjà difficile qui entoure l’éclatement de toute guerre civile, les équipes sur place font face à plusieurs obstacles. Tout d’abord, le pays est dépourvu d’infrastructure et les routes sont difficilement praticables, voire parfois même inexistantes. Il faut donc organiser une action médicale et chirurgicale dans des régions qui sont le plus souvent inaccessibles. Le climat très chaud du Yémen oblige également les collaborateurs à redoubler d’efforts, quitte à se montrer certaines fois téméraires comme lors de ces longues traversées du désert. De plus, ils apportent leur aide à des tribus nomades qui ignorent tout de l’existence de l’institution et, à plus forte raison, des motivations qui l’animent. Malgré tout, en intervenant dans ce pays aussi appelé « terre de souffrance », [58] le CICR est exactement là où il se doit d’être, puisque « [l’institution] ne connaît qu’une nationalité que tous peuvent revendiquer : celle de la souffrance. Et toute souffrance est un appel ». [59]

Cet appel à l’aide, les acteurs humanitaires l’entendent et veillent à y répondre pendant ces huit années de guerre civile. C’est ce que nous montrent les divers extraits de films intégrés dans cet article, tous tournés dans un environnement naturel, certes pas idéal du point de vue de l’hygiène, mais nécessaire pour sauver des vies et soulager la douleur. Ils permettent d’une part de documenter les différentes actions menées sur le terrain et d’autre part de témoigner de la fascination vouée à ce pays et ses habitants. Ainsi, au gré de l’avancement de leur mission, les délégués et autres collaborateurs sur place se prennent de passion pour ces maisons traditionnelles aux fenêtres entourées d’ornements blancs et pour ces regards de Yéménites où peut se lire toute la reconnaissance d’un peuple. Des séquences qui permettent de mettre en avant toute la portée du geste humanitaire.


Bibliographie

Ouvrages

Annual report 2020 vol. 2, Geneva : ICRC, June 2021.

Blondel, Jean-Luc, De Saigon à Hô Chi Minh-Ville : action et transformations du CICR 1966-1975, Genève : CICR, avril 2016.

Callegari, Damien, L’intervention du Comité international de la Croix-Rouge au Yémen sous la direction d’André Rochat (1963-1969), Thèse – Baccalauréat universitaire en relations internationales, Université de Genève, 2011.

Le C.I.C.R. et le conflit du Yémen, Genève : CICR, 1964.

Perret, Françoise, Bugnion, François, Histoire du Comité international de la Croix-Rouge. 4 : De Budapest à Saigon : histoire du Comité international de la Croix-Rouge 1956-1965, Genève : CICR : Georg, 2009.

Rapport d’activité : 1962, Genève : CICR, 1963.

Rapport d’activité : 1964, Genève : CICR, 1965.

Rapport d’activité : 1965, Genève : CICR, 1966.

Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), Genève : CICR, 1965.

Rochat, André, L’homme à la croix : une anticroisade, Vevey : Editions de l’Aire, 2005.

Articles

8 mai 1989 : le Geste Humanitaire : appel à tous les Etats à l’occasion du 125e anniversaire du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », in Revue internationale de la Croix-Rouge, No 776, mars-avril 1989, pp. 160-168.

« Les Principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », CROSS-Files, 4 mai 2021, https://blogs.icrc.org/cross-files/fr/les-principes-fondamentaux-du-mouvement-international-de-la-croix-rouge-et-du-croissant-rouge/

Archives

ACICR, B AG 062-099.02, Film  »Yémen, terre de souffrance », demandes de films, organismes divers et particuliers.

ACICR, B AG 210 225-005.01, Échange général de prisonniers de guerre au Yémen.

ACICR, B AG 251 225-006.01, Missions du 9 juillet 1963 au 20 mai 1965 – André Rochat, chef de la délégation pour le Yémen et André Tschiffeli, chef de mission à Sanaa – assistance aux victimes civiles et aux détenus en raison de la guerre entre républicains et royalistes, deuxième partie.

ACICR, P AR, Fonds André Rochat.


[31] Une distinction se fait entre les prisonniers de guerre qui sont des combattants tombés aux mains de la partie adverse et les internés qui sont des civils privés de liberté pour des motifs de sécurité impérieux.

[32] Le C.I.C.R. et le conflit du Yémen, op. cit., p. 10.

[33] ACICR, B AG 210 225-005.01, no 43, compte-rendu de la réunion qui s’est tenue le 16 juillet 1964 entre Abdallah ibn Hassan et Mohamed Schaukhat.

[34] ACICR, B AG 210 225-005.01, no 44, compte-rendu d’une discussion entre l’imam al-Badr et André Rochat sur l’échange de prisonniers au Yémen (28.07.1964).

[35] Le C.I.C.R. et le conflit du Yémen, op. cit., p. 8.

[36] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122, 00:06:12 – 00:06:15.

[37] Ibid., 00:06:09 – 00:06:10.

[38] Rapport d’activité : 1965, op. cit., p. 29.

[39] Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), op. cit., p. 2.

[40] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

[41] Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), op. cit., p. 3.

[42] Ibid., pp. 3-4.

[43] Ibid., p. 2.

[44] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122, 00:17:26 – 00:17:32.

[45] Rapport sur l’activité médicale de l’hôpital du CICR au Yémen (point 4 de l’ordre du jour provisoire de la Commission générale), op. cit., p. 9.

[46] ACICR, P AR, Fonds André Rochat, article paru dans le journal « La Suisse » le 4 mars 1969, p. 258.

[47] Idem.

[48] ACICR, P AR, Fonds André Rochat, article paru dans le Journal de Genève le 5 mars 1969, p. 258.

[49] Yémen à vif, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125, 00:06:22 – 00:06:35.

[50] Ibid., 00:10:05 – 00:10:11.

[51] Ibid., 00:05:01 – 00:05:04.

[52] Une équipe du CICR a été délibérément bombardée par l’aviation égyptienne en mai 1967. Les Egyptiens utilisaient aussi des gaz de combat.

[53] Yémen à vif, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125, 00:18:07 – 00:18:20.

[54] Ibid., 00:19:12 – 00:19:21.

[55] Ibid., 00:19:45 – 00:19:49.

[56] Ibid., 00:26:28 – 00:26:43.

[57] Parmi eux se trouvent deux médecins de la Croix-Rouge française et futurs co-fondateurs de Médecins sans frontières (MSF) : Pascal Grellety-Bosviel et Max Récamier.

[58] Yémen, terre de souffrance, inconnu, 1964, V-F-CR-H-00122.

[59] Yémen à vif, Rochat, André, 1969, V-F-CR-H-00125, 00:44:10 – 00:44:18.