L’histoire et la photographie sont indéniablement liées, d’ailleurs, « les historiens n’ont cessé de regretter que la photographie n’ait pas été inventée plus tôt »[1].  Notre portail des archives audiovisuelles n’échappe pas à la règle : lorsque nous entrons sur le site internet, nous plongeons dans l’histoire du CICR et cela réserve parfois d’étonnantes surprises, comme avec certaines photographies de prisonniers de guerre prises lors de la Seconde Guerre mondiale. Les photographies de camps de prisonniers de guerre, même si elles traduisent incontestablement la vision subjective de leurs auteurs, sont principalement faites par les délégués pour documenter les visites des camps et les conditions de détention. Elles sont d’ailleurs parfois directement accolées aux rapports de visite. Une majorité de ces photographies montrent le quotidien des prisonniers de guerre : travail, repas, sport ou encore activités religieuses. Là où l’on peut être interpelé, c’est lorsqu’ils y figurent déguisés.

En effet, les prisonniers de guerre ont différentes façons de s’exprimer artistiquement[2], notamment à travers le théâtre. Echappatoire qui permet de sortir du quotidien terrible de la détention, le théâtre a aussi des vertus thérapeutiques pour les prisonniers, comme le rappelle Andreas Kusternig : « des scènes de théâtre et de danse servaient aussi à apporter un peu de joie de vivre dans la morosité du quotidien et à faire briller les yeux des spectateurs »[3].

Cet article a pour but d’analyser certaines de ces photographies de représentations théâtrales et de les contextualiser, grâce aux rapports de visite du CICR, afin de mettre en évidence cette pratique peu connue des camps.

L’apparition du théâtre dans les camps

La Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre du 27 juillet 1929 compte 97 articles, allant de l’organisation des camps au rapatriement des prisonniers de guerre. L’article 17 concernant les distractions intellectuelles et sportives permet au théâtre de se développer dans les camps : « Les belligérants encourageront le plus possible les distractions intellectuelles et sportives organisées par les prisonniers de guerre »[4]. C’est donc un privilège pour ces derniers de pouvoir se divertir, à condition que l’Etat détenant des prisonniers ait ratifié la Convention.

Souvent, des artistes professionnels se cachent parmi les prisonniers de guerre. Comme par réflexe, ils se mettent à chanter le soir dans leur dortoir, à raconter une histoire avec passion ou encore à dessiner leurs camarades. Petit à petit, les autres s’intéressent à l’artiste, commencent à se rassembler autour de lui et des groupes se créent en fonction des intérêts. Chacun peut exprimer son talent, amateur ou professionnel. C’est un des scénarios que l’on trouve à l’origine des troupes de théâtre. Un autre scénario, plus commun, est que le leader reconnu par sa communauté va noter le besoin de meubler les loisirs afin que ses camarades ne dépriment pas[5], et ainsi organiser des activités intellectuelles ou sportives.

Contextualisation de la sélection

Le corpus analysé dans cet article ne constitue pas une représentation universelle. Ces photographies sont prises en Europe dans des camps de prisonniers de guerre du IIIe Reich. Aucun civil n’apparaît sur les photographies sélectionnées.

Les photographies qui suivent font l’objet d’une analyse subjective fondée sur la composition de l’image, l’attitude des figurants et quelques hypothèses basées sur les rapports de visite du CICR. Ces rapports de visite étaient destinés d’une part à l’Etat qui détenait les prisonniers de guerre ; d’autre part à l’Etat dont étaient originaires ces prisonniers de guerre. Les rapports originaux étaient « toilettés », c’est-à-dire revus par le siège à Genève, avant d’être envoyé aux belligérants en trois exemplaires[6].


Escapade parisienne

 

V-P-HIST-E-00506, © CICR

 

Cette photographie est prise à Sandbostel au Stalag X B. Nous n’avons pas de date exacte de prise de vue, mais nous pouvons déduire des rapports de visite du CICR, qu’elle est antérieure à 1944. Ces rapports nous apprennent différents éléments. Tout d’abord, c’est un camp où toutes les nationalités sont représentées. La première mention concernant une troupe de théâtre apparaît en 1941[7] et indique qu’elle donne des représentations régulières. Cela veut dire que la troupe est en place depuis quelque temps et a déjà ses habitudes. En 1942[8], la troupe dispose d’une baraque spéciale. Elle se compose de 50 personnes, dont deux artistes de profession. Chose rare, car une troupe compte en moyenne entre 10 et 20 personnes. En juin 1943[9], la troupe de théâtre installe une scène à décor tournant, construite par un prisonnier. C’est une première dans un camp. En mars 1944[10], un rapport indique que la troupe prépare une représentation de la pièce Hamlet. Par rapport à d’autres Stalags, ce dernier possède beaucoup plus de moyens.

Toutes ces informations paraissent être confirmées par cette photographie. En effet, les prisonniers de guerre portent des costumes qui semblent faits avec de bons matériaux, et non de fortune comme on peut le voir dans d’autres camps. Ils sont bien taillés et pas trop chiffonnés. Cela laisse à penser que la troupe a la place nécessaire au stockage des costumes. Le décor à l’arrière indique également qu’ils ont les moyens d’aller dans le détail. Papiers, peinture et images de référence sont sans doute à leur disposition. Sur cette photographie, les acteurs sont à Paris ; on aperçoit à l’arrière-plan la Butte Montmartre et le Sacré-Cœur. Les prisonniers posent tout en restant dans leur rôle. Les deux hommes adoptent des poses plutôt féminines tandis que celui à droite semble tenter de les charmer avec sa guitare. Bien qu’ils jouent un rôle, leurs sourires semblent sincères. Une parenthèse dans un quotidien morose.

Malheureusement, à partir d’octobre 1944[11] les conditions se dégradent dans le camp. Surpeuplé, la plupart des locaux destinés aux activités intellectuelles sont utilisés comme cantonnement. En 1945[12], les délégués du CICR tiennent à rappeler à quel point les loisirs sont plus que jamais nécessaires en cette période particulièrement difficile. Le surpeuplement n’a laissé qu’une seule salle disponible pour tous les loisirs. Pour des raisons évidentes, la troupe de théâtre et l’orchestre ne peuvent pas répéter dans la même pièce.

Malgré cette parenthèse offerte aux spectateurs lors d’une représentation, il est important de rappeler que « faire du théâtre n’excluait pas d’être confronté à la réalité militaire et politique, bien au contraire. Par exemple, une « vedette féminine » qui avait trouvé un costume dans les collections du théâtre a tenté de s’évader, déguisée en paysanne tchèque »[13] dans un autre camp au nord de l’Autriche.

La misère de Cendrillon

V-P-HIST-03516-23A / V-P-HIST-03516-26A,© CICR

Ces photographies prises le 1er février 1941 à Thorn au Stalag XX A témoignent d’une réalité : la souffrance présente dans les camps. Nous lisons une grande tristesse sur le visage de ces acteurs, liée aussi à leur rôle, en plus d’observer les marques de la vie quotidienne au camp sur leurs corps. La première mention d’une troupe de théâtre dans un rapport de visite du CICR au Stalag XX A date de la même période que les photographies. On y lit que des représentations ont lieu en français et en anglais, comme par exemple la représentation de Cendrillon en anglais[14].

La première photographie semble illustrer cette pièce. Nous y voyons un acteur vêtu d’une robe usée et sale. L’acteur porte une perruque de couleur claire et est en train de balayer ce qui semble être le sol de sa maison, comme le laisse à penser la broderie sur laquelle est inscrite « Home Sweet Home ». Cette inscription en anglais confirme qu’il s’agit là d’une pièce dans cette langue, et donc très certainement de Cendrillon, comme indiqué dans le rapport du CICR. Cette photographie illustre parfaitement l’image que nous avons de Cendrillon : une jeune femme aux cheveux clairs, mal vêtue, en train de nettoyer.

Sur la seconde photographie, l’acteur n’hésite pas à se dévêtir au nom du théâtre. Il est important de ne pas oublier que ces acteurs sont avant tout des prisonniers de guerre, et que cela reste incongru de les voir ainsi, surtout pour les spectateurs. Yves Durand nous le rappelle dans son ouvrage évoquant la vie quotidienne des prisonniers de guerre : « on comprend, lorsqu’on voit sur les photos, ces « dames aux camélias », cette « madame Vidal » embrassant son ‘amant’, voire cette svelte danseuse de french-cancan, l’admiration des P.G. qui, après s’être remplis un soir d’émotion et de quelque probable nostalgie – en les contemplant sur les planches – les croisaient le lendemain, comme la veille, dans les allées du camp, barbus dans leurs défroques rapiécés de militaires captifs »[15].  Mais l’illusion offerte aux spectateurs peut disparaître lorsque l’acteur est vêtu d’une si petite tenue. Nous observons sur les jambes de ce dernier des blessures qui rappellent son statut de prisonnier de guerre, travaillant comme tous les autres au camp.

En juillet 1944[16], nous apprenons que le théâtre français ferme en raison du faible effectif de prisonniers français dans le camp. A cause de changements d’organisation, le théâtre britannique est supprimé à son tour. Ce sont les dernières mentions concernant le théâtre dans des rapports de visite du CICR avant la libération du camp en février 1945.

Portrait composé

V-P-HIST-03517-28A, © CICR

Ce portrait de groupe a été pris en 1943 au Stalag I A à proximité de Stablack. Nous pouvons déduire des rapports de visite du CICR que le moment de capture date certainement du premier semestre de 1943, car nous apprenons que lors de la visite du CICR du 16 septembre, bien que le camp ait disposé d’un théâtre, un orchestre etc., toutes ces facilités n’existent plus, les pièces utilisées pour ces activités devant servir de cantonnement pour les nouveaux arrivants[17].

Le théâtre est mentionné dans un rapport de visite du CICR le 3 février 1941 : « une compagnie dramatique organise des représentations »[18]. De ce fait, entre le moment où ce rapport est écrit et le moment où la photographie est prise, la troupe a eu le temps de se perfectionner. Cela se constate sur la photographie : les acteurs ont un maquillage, des costumes et des perruques qui ont l’air d’être faits par des professionnels. Cette qualité esthétique malgré le peu de moyens à disposition est très probablement atteinte parce que beaucoup d’artistes – peintres, sculpteurs – font partie de la troupe.

Il s’agit probablement de tous les acteurs de la pièce, car les troupes de Stalag ne sont généralement pas très grandes. Les acteurs ont l’air de faire face à plusieurs photographes. En effet, les acteurs à gauche de l’image regardent dans la même direction. L’homme se tenant debout au milieu prenant son partenaire de scène par les épaules regarde dans la direction opposée, la même direction que la personne assise au premier plan avec une robe blanche. Il y a lieu de penser qu’il y a deux photographes. Lorsque nous déplaçons notre regard plus à droite, nous constatons que les deux acteurs regardent l’objectif en face d’eux : la photographie que nous avons dans nos archives. Il semble donc qu’il y ait trois photographes, et qu’il s’agisse très certainement d’une séance photo organisée. Ce n’est bien entendu qu’une supposition, les artistes posent peut-être simplement dans une composition plus vivante que s’ils regardaient tous dans la même direction.

Stalag et Oflag

Stalag est l’abréviation de Stammlager qui est un camp de détention ordinaire de prisonniers de guerre destiné aux soldats et aux sous-officiers. Souvent, les responsables de ces camps disposent de peu de moyens pour les gérer.

Les Oflags, abréviation de Offizier-Lager, destinés aux officiers prisonniers de guerre, disposent de plus de moyens[19]. Les conditions de détention y sont meilleures. D’après Andreas Kusternig, « l’article 27 de la Convention de Genève et le code d’honneur des officiers interdisent de forcer des officiers à travailler pour ceux qui les détiennent[.] Ils n’avaient donc aucun travail à faire. Cependant, « il fallait bien qu’ils s’occupent, peu importe à quoi, tout simplement pour ne pas devenir fous » (…) »[20]. On peut donc investir plus de temps dans ces activités culturelles.

 Grande scène et Petite scène

V-P-HIST-01835-01 / V-P-HIST-01836-01 / V-P-HIST-01838-03,© CICR

Ces photographies prises à l’Oflag VI D près de la ville de Münster datent de la période de Pâques 1943. Ce camp détient des officiers français dès mai 1940, mais le premier rapport du CICR à évoquer des activités théâtrales date du 4 mars 1941[21]. Nous apprenons cependant de Patricia Gillet que le théâtre faisait partie du quotidien des officiers depuis l’ouverture du camp : « Les officiers désœuvrés de l’Oflag VI-D montèrent une troupe de théâtre extrêmement active : entre octobre 1940 et mai 1942, elle donna plus de 230 représentations de 47 pièces différentes »[22].

En octobre 1941, les troupes théâtrales ont déjà donné 145 représentations[23]. En effet, il y a deux troupes dramatiques, la « Grand scène » et la « Petite scène », ce qui permet d’organiser plus de représentations. Les délégués du CICR admirent durant leur visite un magasin de décors et d’accessoires divers, tous bâtis et confectionnés par des artistes faits prisonniers qui font preuve d’une grande ingéniosité compte tenu des moyens à dispositions. Bien que les Oflags disposent de plus de moyens que les Stalags, les prisonniers de guerre doivent tout de même redoubler d’efforts pour créer costumes et décors dignes de grands théâtres. Le rapport du 28 mai 1942[24] indique qu’énormément de choses sont organisées pour les besoins intellectuels et spirituels. Contrairement à d’autres camps de prisonniesr de guerre, cet Oflag respecte l’article 17. Le théâtre et l’orchestre disposent d’un « Block » entier pour leurs activités. C’est certainement pour cette raison que ces deux troupes théâtrales ont pu se développer ainsi. Le dernier rapport du CICR sur ce camp date du 10 février 1944[25] et nous informe que le théâtre fonctionne très bien. Le camp est dissout en septembre de cette année-là. Il est très probable que le théâtre soit resté actif jusqu’à la fermeture du camp.

Sur les deux premières photographies nous voyons que les acteurs posent devant un même décor. On y voit d’abord deux hommes incarnant vraisemblablement un couple qui regarde en direction de l’objectif. Sur la seconde photographie, les acteurs ont l’air de jouer ; peut-être s’agit-il d’une répétition, ou alors les délégués ont-ils eu la chance d’assister à une représentation. Aucun des prisonniers de guerre ne regarde l’appareil ce qui donne l’illusion d’une photographie prise sur le coup, sans préparation. Nous avons l’impression que le photographe a réussi à capter un moment vrai et naturel, bien qu’il s’agisse d’acteurs maquillés et déguisés en train de jouer.

Sur la troisième photographie, nous y voyons deux acteurs pris également en pleine action, en train de jouer. Ils sont flous, car ils sont en mouvement. Ils ne regardent pas l’objectif, comme s’ils n’étaient pas au courant que quelqu’un les prenait en photo. Le photographe a à nouveau su saisir un moment « naturel » et non posé. Nous pouvons constater que le décor est complètement différent ainsi que le style de costumes des acteurs. L’homme à gauche porte une tenue de soldat romain et celui de droite porte une toge romaine. Les colonnes sont typiques de l’architecture romaine ; on se croirait dans l’Antiquité. Il s’agit de la comédie « Les vacances d’Apollon », de Jean Bertet[26]. Etant donné que les photographies sont prises au même moment durant la fête de Pâques, cela nous donne une confirmation visuelle des deux scènes ainsi que des deux troupes théâtrales mentionnées dans les rapports de visite du CICR.


De la vie pour les prisonniers de guerre

Après avoir pris connaissances de ces différents rapports de visite, il en ressort que tous les prisonniers de guerre n’ont pas les mêmes privilèges. Nous notons d’abord la différence d’application de l’article 17 de la Convention de Genève entre les Oflags et les Stalags. Au sein des Stalags, l’application de cet article n’est pas une priorité des autorités, surtout lorsque la situation du camp change brusquement. Le manque de place dû à l’arrivée de nouveaux prisonniers de guerre est l’une des principales raisons des changements d’organisation dans le camp. Les premiers espaces convertis en dortoirs sont ceux utilisés pour des loisirs artistiques qui occupent beaucoup d’espace, à savoir le théâtre. Les autorités n’hésitent donc pas à supprimer un des besoins intellectuels des prisonniers de guerre.

Un autre aspect important qui ressort des rapports de visite et des analyses des photographies, est la créativité des prisonniers de guerre. Peu importe les moyens à disposition, nous constatons qu’ils sont investis et passionnés. Ce semblant de liberté qu’offre, entre autres, le théâtre a certainement permis à beaucoup d’entre eux de tenir dans les conditions difficiles des camps, permettant à leurs esprits de s’échapper lorsque leurs corps étaient détenus. Yves Durant le résume parfaitement avec cette phrase : « la vie collective des camps a sécrété d’elle-même des formes plus ou moins élaborées de manifestations spirituelles, culturelles, sportives, souvent étonnantes de qualité. Elles témoignent des ressources extraordinaires que peut déployer l’esprit humain jusque dans les situations les plus difficiles »[27].


[1] ABOUT, Ilsen et CHEROUX, Clément, « L’histoire par la photographie », in : Études photographiques, n.10, novembre 2001, pp. 8-33.

[2] ALLEMANN, Marie, ICRC Cross-files, https://blogs.icrc.org/cross-files/fr/l-expression-artistique-dans-les-camps-de-prisonniers-de-guerre-1/, consulté le 31.10.2020

[3] CATHERINE, Jean-Claude (dir.), La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945), Histoire, art et mémoire. Pour une approche européenne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, p. 58.

[4]https://ihl-databases.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/INTRO/305?OpenDocument, consulté le 03.11.2020.

[5] DURAND, Yves, La captivité, historie des prisonniers de guerre français, 1939 – 1945, Paris, Fédération Nationale des Combattants Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc, 1982, p.306.

[6] Rapport du Comité international de la Croix-Rouge sur son activité pendant la seconde guerre mondiale (1er septembre 1939 – 30 juin 1947), vol. 1, mai 1948, pp. 238-243.

[7] ACICR C SC Stalag X B, 08.07.1941.

[8] ACICR C SC Stalag X B, 06.08.1942.

[9] ACICR C SC Stalag X B, 26.06.1943.

[10] ACICR C SC Stalag X B, 25.03.1944.

[11] ACICR C SC Stalag X B, 10.10.1944.

[12] ACICR C SC Stalag X B, 13.03.1945.

[13] CATHERINE, Jean-Claude (dir.), La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945), Histoire, art et mémoire. Pour une approche européenne, Rennes, Presses universitaires de Rennes, p. 58.

[14] ACICR C SC Stalag XX A, 03.02.1941 – 16.02.1941.

[15] DURAND, Yves, La vie quotidienne des prisonniers de guerre dans les stalags, oflags et les kommandos, 1939-1945, Paris, Hachette, 1987, p.186.

[16] ACICR C SC Stalag XX, 27.07.1944.

[17] ACICR C SC Stalag I A, 16.09.1943.

[18] ACICR C SC Stalag I A, 03.02.1941.

[19] DURAND, Yves, La vie quotidienne des prisonniers de guerre dans les stalags, oflags et les kommandos, 1939-1945, Paris, Hachette, 1987, p.184.

[20] KUSTERNIG, Andreas, « Entre université et résistance : les officiers français prisonniers au camp XVIII A à Edelbach » in : La captivité des prisonniers de guerre, Histoire, art et mémoire. Pour une approche européenne (1939-1945), CATHERINE, Jean-Claude (dir.), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, pp. 55-77.

[21] ACICR C SC OFLAG VI D, 04.03.1941.

[22]GILLET, Patricia, Le théâtre dans les camps de prisonniers de guerre français, 1940-1945, in : Théâtre et spectacles hier et aujourd’hui, Époque moderne et contemporaine, Actes du 115e congrès national des sociétés savantes, CTHS Paris 1991, (ISBN 2-7355-0220-1), p. 270.

[23] ACICR C SC Oflag VI D, 10.10.1941.

[24] ACICR C SC Oflag VI D, 28.05.1942.

[25] ACICR C SC Oflag VI D, 10.02.1944.

[26] ACICR, Allemagne 1939-45. Camps de prisonniers. 10.14.c.

[27] DURAND, Yves, La vie quotidienne des prisonniers de guerre dans les stalags, oflags et les kommandos, 1939-1945, Paris, Hachette, 1987, p.173.