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Juba. Point de distribution d'eau mis en place par le CICR en collaboration avec la Croix-Rouge du Soudan du Sud. Juba. Collecting water at an ICRC distribution point, organised in cooperation with the South Sudan Red Cross. Site web du CICR, article du 8 octobre 2015 : " Le choléra est un tueur silencieux. Plus de 1 700 cas – dont 46 mortels – ont été signalés depuis juin de cette année au Soudan du Sud. Juba, la capitale, et Bor, dans l'État de Jonglei, ont été les plus durement touchées. Le CICR joue un rôle de premier plan dans l'action menée pour répondre à la crise en améliorant l'accès des communautés concernées à l'eau et à l'assainissement, et en renforçant les capacités locales afin que les résidents puissent eux-mêmes améliorer leur accès à l'eau potable. [...] Comme près de 50 000 autres personnes à Juba, Victoria bénéficie des structures d'approvisionnement en eau que le CICR a installées dans les zones les plus touchées de la capitale, telles que Gudele, Guray et Munuki. Le projet comprend la gestion d'une station de traitement d'eau temporaire sur la rive du Nil qui produit actuellement 700 000 litres d'eau potable par jour. De même, dans la ville de Bor, le CICR a mis en place des points de distribution d'eau d'urgence dont bénéficient plus de 7 500 personnes qui, autrement, devaient puiser l'eau du Nil ou faire la queue pendant de longues heures aux quelques rares pompes manuelles encore en service dans la ville. « C'est très bien d'avoir désormais de l'eau ici. Avant, nous devions marcher très loin jusqu'à la prochaine pompe », explique Amam Lul, une mère de cinq enfants qui doit remplir 11 jerrycans chaque jour. « Au Soudan du Sud, où les infrastructures adaptées se font rares, l'accès à l'eau dans les zones urbaines est très difficile. L'épidémie actuelle de choléra a touché des zones densément peuplées comme Juba et Bor parce que les systèmes en place ne sont pas en mesure de couvrir les besoins d'une population urbaine en constante augmentation — une situation exacerbée par le conflit », explique Alexandre Farine, responsable des activités « eau et habitat » du CICR au Soudan du Sud. Pour faire face à l'épidémie de choléra, le CICR collabore étroitement avec la Croix-Rouge du Soudan du Sud, dont les volontaires mènent des campagnes de sensibilisation au sein des communautés pour empêcher que les gens ne boivent de l'eau non traitée. Les volontaires sont également présents aux points d'eau à Juba et à Bor pour garantir le bon déroulement de l'approvisionnement en eau et le remplissage quotidien des réservoirs. Dans un certain nombre de sites à travers le pays, le CICR fournit également un accès à l'eau durable et à long terme. C'est le cas à Akobo, dans l'État de Jonglei, où trois stations de distribution ont été construites en 2012 à l'aide de plus de 350 panneaux solaires, offrant un accès à l'eau à une grande partie de la population, ainsi qu'à l'hôpital et à l'école de la ville. Depuis 2014, plus de 40 systèmes mécanisés, y compris des pompes à énergie solaire, ont été installés par le CICR au Soudan du Sud. En plus activités qu'il mène pour lutter contre choléra, le CICR aide la Urban Water Corporation (Société urbaine de distribution d'eau) du Soudan du Sud à renforcer ses capacités et toucher ainsi une population plus large. À Bor, le CICR a remis en état les structures d'approvisionnement en eau, qui ont été gravement endommagées par les combats. Il a aussi fourni à la Société l'équipement nécessaire pour recommencer à exploiter le système, qui profite à 60 % de la population. À Juba, le CICR a fait don d'un nouveau générateur qu'il a installé dans l'usine de traitement d'eau de la ville. Cela a permis aux autorités de doubler la production et d'étendre l'accès à l'eau à 100 000 personnes. " ICRC website, article of the 1st October 2015: "Cholera is a killer. More than 1,700 cases -- including 46 deaths -- have been reported since June this year in South Sudan, with the capital Juba and Bor in Jonglei state being the hardest hit. The ICRC, a major player in the response to the crisis, is improving access to water and sanitation for those communities and is building local capacity so that residents can improve their access to clean water. [...] Like nearly 50,000 other people in Juba, Victoria benefits from the water structures that the ICRC has installed in the most affected areas of the capital, such as Gudele, Gurei and Munuki. The project includes running a temporary water treatment plant on the bank of the Nile which is currently producing 700,000 litres of safe drinking water every day. Similarly in Bor town, the ICRC has set up emergency water distribution points which are benefiting more than 7,500 people who otherwise relied on taking water from the Nile or queuing for long hours at the few functioning hand-pumps available in the city. "It's very good to have water here now. Before we had to walk very far to the next pump," explains Amam Lul, a mother of five who has to fill 11 jerrycans each day. "In South Sudan, where there is little in the way of adapted infrastructure, access to water in urban areas is very difficult. The current cholera outbreak has affected densely populated places like Juba and Bor because the systems in place do not have the capacity to cover the needs of a continuously increasing urban population – a situation exacerbated by the conflict," explains Alexandre Farine, ICRC's lead in South Sudan for water and habitat activities. In its response to the cholera outbreak, the ICRC is working closely with the South Sudan Red Cross, whose volunteers carry out awareness campaigns among communities to prevent people from drinking untreated water. Volunteers are also present at the water points in Juba and Bor to ensure that the provision of water runs smoothly and that the reservoirs are filled daily. In a number of locations throughout the country, the ICRC is also providing long-term sustainable access to water. For instance, in 2012 in Akobo, Jonglei state, three water yards were built using more than 350 solar panels, giving a large part of the population, including the hospital and the school, access to water. Since 2014, more than 40 mechanized systems, including solar-powered pumps, have been installed by the ICRC in South Sudan. Beyond the cholera response, the ICRC is helping the South Sudan Urban Water Corporation to strengthen its capacity and reach a wider population. In Bor, the ICRC has rehabilitated water supply structures, which were severely damaged during the fighting, and provided the Corporation with the necessary equipment to begin operating the system again, benefiting 60% of the population. In Juba, the ICRC has donated and installed a new generator at the city's water treatment plant. This has enabled the authorities to double production and increase access to water for 100,000 people."

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