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Jabalia. Raees est sourd mais sourit sans cesse malgré son handicap. Là, il joue avec une roue et un bâton avec son frère, à l’est de Jabalia, près de la frontière, où ils vivent sous tente. Jabalia. Raees is a deaf boy who doesn’t stop smiling despite his disability. He plays with a wheel and a stick with his brother, in east of Jabalia, near the borders, where they reside in tents. Site web du CICR, galerie photo “Des moments de joie pris sur le vif par de jeunes photographes de Gaza : Ils nous font entrevoir la façon dont les jeunes Gazaouis vivent leur vie en attendant des solutions politiques trop longtemps différées.”, 25 octobre 2017 “Si vous tapez « Gaza » et faites une recherche rapide sur Google, vous tombez immanquablement sur une foule d'images de décombres et d'eaux usées se déversant dans la Méditerranée. Ce sont les images qui nous viennent souvent à l'esprit, vu ce que nous avons entendu et lu sur Gaza. Ne dit-on pas par exemple que c'est « la plus grande prison à ciel ouvert au monde » ou que l'endroit « va devenir invivable » ? Mais est-ce ainsi que les Gazaouis eux-mêmes voient leur patrie ? Le concours de photos que nous avons lancé auprès de jeunes et très talentueux photographes gazaouis devait nous aider à répondre à cette question. Au premier abord, nous n'étions même pas sûrs qu'un concours de photos soit une bonne idée. Des gens qui essaient de vivre malgré une économie en crise et le manque d'électricité, privés des biens et des services les plus élémentaires, auraient-ils du temps et de l'énergie à consacrer à quelque chose d'aussi futile et superflu qu'un concours de photos ? Il s'est révélé que oui. Et nous sommes surpris par les résultats. Les jeunes photographes, en observant leur environnement immédiat, ont montré que la vie à Gaza ne se réduisait pas à des crises, des barrières, à l'isolement et aux immenses souffrances qu'ils causent. C'est un moment de calme pour un petit pêcheur, qui semble presque faire partie du paysage, en train de scruter la surface de l'eau, se demandant probablement ce que sera son avenir et celui de sa génération, alors que le taux de chômage chez les jeunes atteint 66 %. Ce sont des enfants tenant des bougies dans l'obscurité, ce qui n'a rien d'une métaphore mais illustre bien la réalité là où les gens doivent organiser leur vie autour d'environ quatre heures d'électricité par jour. C'est aussi un moment de grande joie et de rires lorsqu'une famille se transforme en orchestre et improvise en faisant tinter des casseroles en aluminium. Ces moments divers de bonheur, de rires, de calme contemplation montrent que les Gazaouis ne mettent pas leur vie entre parenthèses dans l'attente de solutions politiques trop longtemps différées. Chaque jour qui passe, ils font preuve d'une incroyable résilience face aux dures réalités qui les entourent.” ICRC website, photo gallery “Young photographers from Gaza capture moments of joy: A sneak peek into how young Gazans live their lives while waiting for long overdue political solutions”, 17 October 2017 “A quick Google search for Gaza will show you multiple images of rubble and raw sewage pouring into the Mediterranean. These are the images that often appear in our mind together with the things we once heard or read about the place. For example, that it is "the world's largest outdoor prison" or that it "will become unlivable". But is this the way Gazans themselves see their homeland? The photo competition we launched among young and extremely talented Gazan photographers was meant to answer this question. At first, we were not sure, whether a photo competition was even a good idea. Would people, who are trying to live their lives though the economic crisis and the electricity crisis, unable to access basic goods and services, have time and energy to spare for such a trivial and unnecessary thing as a photo competition? It turned out they did. And we were taken aback by the results. Young photographers, contemplating their immediate surroundings, showed that life in Gaza is much more than crises, fences, isolation and the enormous suffering they cause. It is a quiet moment where a little fisherman, who almost seems like a part of the seascape, is looking under the sea surface, probably wondering what the future will be like for him and his generation, in a place where the young face 66% unemployment rate. It is children holding candles in the darkness, not metaphorical, but very real, as people have to organize their lives around four hours of electricity per day. It is also immense joy and laughter when an improvised family band explores music making potential of aluminum cooking pots. This diversity of moments of happiness, laughter, quiet contemplation show that people of Gaza did not just put their lives on hold waiting for long overdue political solutions. Every single day, they demonstrate incredible resilience in the face of the harsh realities that surround them.”

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